L'Infini

Noms alternatifs: L'Éternité

tl;dr Une compréhension scientifique de premier ordre qui postule l'existence perpétuelle de l'espace et du temps. Elle conceptualise l'infini comme un aspect intrinsèque à la fois de l'espace et du temps, dépourvu de tout point central, de tout début ou de toute fin. Deux symboles anciens connus à travers le monde et les âges témoignent de cette sagesse ancestrale qui nous a été donnée par les Élohims, à savoir la svastika représentant la nature cyclique du temps et de l'éternité, et le Magen David représentant à son tour ce qui est en haut est en bas, signifiant que la façon dont l'espace s'étend aux niveaux macroscopiques supérieurs est la même que la façon dont l'espace à l'intérieur des niveaux microscopiques se replie. Selon les Élohims, les créateurs de l'humanité, ces symboles révèlent la symétrie complexe de l'univers et nous conseillent de contempler notre existence et nos actions concernant l'individu, la société, les créateurs et l'infini. En essence, l'infini n'est pas seulement un concept cosmologique, mais la base fondamentale pour guider sa vie et vivre en harmonie avec l'infini.

L’Infini, une idée qui a fasciné les esprits et trouvé sa place dans divers domaines, des mathématiques à la philosophie, se réfère à un concept sans fin, que ce soit en termes de temps, d’espace ou de quantité. Historiquement, cette notion abstraite a servi de pierre angulaire à divers systèmes cosmologiques et philosophiques, cherchant à comprendre et à décrire la nature de notre univers. Aujourd’hui, dans le domaine de la cosmologie, elle joue un rôle essentiel dans les discussions sur la structure et l’étendue de l’univers, ses subtilités et ses implications façonnant continuellement notre compréhension du cosmos. De la contemplation du temps infini à la réflexion sur un univers infini, le dialogue autour de l’infini est une exploration continue de notre existence au sein de l’immensité insondable de la réalité.

En mathématiques

L’infini, représenté par le symbole $\infty$, est un concept mathématique qui dépasse le plus grand nombre fini. Ce n’est pas un nombre conventionnel, mais plutôt l’idée d’une quantité illimitée. Il trouve des applications clés dans diverses branches des mathématiques telles que le calcul, la théorie des ensembles et l’informatique théorique.

Deux concepts distincts d’infini en mathématiques sont l’“infini potentiel” et l’“infini réel”. L’“infini potentiel” fait référence à un processus qui est sans fin, où les quantités peuvent augmenter continuellement sans limite. Par exemple, la série des nombres naturels (1, 2, 3, …) peut être étendue indéfiniment, incarnant le concept d’infini potentiel.

L’“infini réel”, quant à lui, est une totalité complète de quantité infinie. Un exemple en est l’ensemble de tous les nombres naturels, souvent noté $\mathbb{N}$. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, ces concepts se sont révélés inestimables pour résoudre les paradoxes mathématiques et formaliser notre compréhension des structures mathématiques.

L’infini apparaît également dans l’étude des limites en calcul. Considérez l’expression $\lim_{x\to 0^+}\frac{1}{x}=\infty$ et $\lim_{x\to 0^-}\frac{1}{x}=-\infty$. Cela signifie que lorsque ‘x’ approche de zéro depuis le côté positif ou négatif, la valeur de la fonction $\frac{1}{x}$ tend vers l’infini positif ou négatif respectivement.

Il convient de noter cependant que les opérations arithmétiques avec l’infini ne suivent pas les mêmes règles que les nombres finis. Par exemple, l’ajout ou la soustraction d’un nombre fini à l’infini donne toujours l’infini ($\infty + 1 = \infty$ et $\infty - 1 = \infty$).1

De plus, le concept d’infini ne se limite pas à la taille seule, il s’applique également à la divisibilité. Par exemple, il y a une infinité d’entiers, mais aussi une infinité de nombres entiers pairs. Apparemment, il devrait y avoir deux fois plus d’entiers que de nombres entiers pairs, et pourtant les deux ensembles sont infinis. C’est un exemple d’ensembles “dénombrablement infinis”.

En mathématiques, l’infini est un concept fondamental. Bien qu’il puisse parfois sembler paradoxal ou contre-intuitif, il est essentiel à un large éventail de théories mathématiques et est crucial pour notre compréhension de l’univers mathématique.

Perspective historique

Le concept d’un univers infini a captivé l’imagination humaine et suscité des questionnements intellectuels depuis des millénaires. Parmi les anciens, différentes visions de l’immensité du cosmos ont émergé.

Dans la Grèce antique, l’école atomiste, fondée par Leucippe et Démocrite et plus tard développée par Épicure, proposait un univers illimité rempli d’atomes infinis se déplaçant dans un espace infini. Leur point de vue contrastait avec celui d’autres Grecs, tels qu’Aristote, qui soutenait l’idée d’un univers fini avec la Terre au centre.

Le poète romain Lucrèce, adepte de la philosophie épicurienne, propageait également l’idée d’un univers infini dans son poème philosophique “De rerum natura” (“De la nature des choses”).

À la Renaissance, le frère franciscain et philosophe italien Giordano Bruno était un partisan éminent d’un univers infini. Les idées radicales de Bruno allaient au-delà de l’infini spatial ; il suggérait même l’existence d’une pluralité de mondes. Ses idées visionnaires, qui remettaient en question les vues religieuses et scientifiques de son époque, ont conduit à son exécution en tant qu’hérétique en 1600.

Pendant les Lumières, le concept d’un cosmos infini a trouvé des partisans chez le philosophe Emmanuel Kant et le mathématicien Johann Heinrich Lambert, qui ont formulé des arguments théoriques en faveur d’un univers sans fin.

Au XXe siècle, la cosmologie moderne a fourni de nouveaux outils pour explorer la question de l’infini. La théorie de l’état stationnaire, populaire au milieu du XXe siècle, postulait un univers infini et éternel avec une création constante de matière.

Cependant, le développement de la cosmologie du Big Bang, en grande partie initié par le physicien belge et prêtre catholique Georges Lemaître, a transformé notre compréhension de l’âge de l’univers. Lemaître a proposé que l’univers est en expansion, une hypothèse qui a ensuite été confirmée par les observations d’Edwin Hubble.

Malgré la nature révolutionnaire de la théorie de Lemaître, elle a initialement suscité du scepticisme, même parmi des contemporains notables comme Albert Einstein. Einstein, qui n’a pas ouvertement contesté les découvertes mathématiques de Lemaître, aurait déclaré : “Vos calculs sont corrects, mais votre physique est abominable”. Ce scepticisme finirait par céder à une acceptation plus large de l’expansion de l’univers, conduisant à la conception d’un univers d’âge fini.

Le modèle cosmologique actuellement privilégié - le modèle ΛCDM (prononcé modèle lambda-CDM) - décrit un univers fini mais non borné, comme la surface bidimensionnelle d’un ballon en expansion.

Néanmoins, la question de l’infini de l’univers est loin d’être résolue. Elle reste un sujet crucial dans notre quête pour unifier la relativité générale et la mécanique quantique, l’un des grands défis de la physique théorique.

Dans le Raëlisme 🔯

Dans le premier livre canonique du Raëlisme, intitulé Le Livre Qui Dit La Vérité (1973), un chapitre intitulé “L’Humanité : Une Maladie de l’Univers” explore une conversation avec Yahvé, une entité identifiée par la philosophie du Raëlisme comme appartenant à une civilisation extraterrestre avancée connue sous le nom d’Élohim. Ces êtres sont décrits comme les créateurs de la vie sur Terre, y compris les êtres humains. Dans ce passage, Yahvé partage la compréhension des Élohim de leur existence au sein du vaste cosmos et de leur quête constante de connaissance.

Le progrès continue et nos propres recherches continuent dans le but de comprendre et de se relier à ce grand être dont nous faisons partie et sur les atomes desquels nous sommes des parasites. Ces atomes sont les planètes et les étoiles.

En fait, nous avons pu découvrir que des êtres vivants intelligents à l’infiniment petit vivent sur des particules qui sont pour eux des planètes et des soleils. Ils se posent les mêmes questions que nous.

L’humanité est une maladie à l’intérieur de cet être gigantesque, et les planètes et les étoiles en sont les atomes. De même, cet être gigantesque est à son tour un parasite sur d’autres atomes plus grands. Dans les deux directions, c’est infini. Mais l’important est de s’assurer que la maladie, qui est l’humanité, continue d’exister et ne meurt jamais.

[…]

L’extrait représente une réflexion profonde sur la nature infinie de l’existence, telle que perçue par les Élohim. Yahvé décrit leur, mais aussi la civilisation humaine, comme des parasites sur les atomes, ou dans un sens cosmique, sur les planètes et les étoiles, d’un être plus grand. Cette représentation fait écho au célèbre concept “comme en haut, ainsi en bas”, indiquant que les mêmes schémas se répliquent à tous les niveaux du cosmos, de l’infiniment grand à l’infiniment petit.

Yahvé révèle la découverte de formes de vie microscopiques et intelligentes vivant sur des particules qui sont, pour elles, analogues à nos planètes et nos soleils, indiquant l’existence de royaumes infinis de vie à différentes échelles.

De plus, le passage caractérise l’humanité comme une ‘maladie’ à l’intérieur de cette entité macroscopique, suggérant une relation symbiotique, voire parasitaire. Il pose également la nature infinie de l’existence dans les directions micro et macro, créant une boucle intrigante de réalités emboîtées.

Malgré cette caractérisation quelque peu austère, le message global est celui de la préservation et de la continuité de la vie humaine. L’objectif des Élohim, tel que communiqué par Yahvé, est d’assurer la survie continue de l’humanité, reflétant un mélange intrigant d’introspection existentielle et de conscience cosmique.

Dans le deuxième livre canonique du Raëlisme, Les Extraterrestres m’ont emmené sur leur planète (1976), Yahvé approfondit le thème profond de l’infini, tant dans les dimensions spatiales que temporelles. Ce dialogue, une suite des révélations faites dans le premier livre, développe davantage la compréhension raëlienne de l’existence et des origines de la vie.

En ce qui concerne l’origine de la vie sur Terre, certaines personnes pourraient dire : “Votre explication ne change rien, car vous ne pouvez pas dire ce qu’il y avait au tout début.”

C’est un commentaire insensé, qui prouve que la personne qui le fait n’a pas conscience de l’infini, qui existe dans le temps aussi bien que dans l’espace. Il n’y a ni début ni fin de la matière, car “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”, comme vous l’avez déjà entendu dire. Seule la forme de la matière peut changer selon les souhaits de ceux qui ont atteint un niveau scientifique leur permettant d’accomplir cela.

Il en va de même pour les niveaux infinis de la vie. C’est ce que représente la deuxième partie de notre emblème. L’Étoile de David, qui est composée de deux triangles entrelacés, signifie “comme en haut, ainsi en bas”. Avec la svastika, qui signifie que tout est cyclique, au milieu d’une étoile à six branches, vous avez notre emblème, qui contient toute la sagesse du monde. Vous pouvez également trouver les deux symboles ensemble dans des écrits anciens comme le Bardo Thödol ou Livre des Morts tibétain, et dans de nombreux autres écrits également.

Il est évidemment très difficile pour un cerveau humain fini d’être conscient de l’infini, ce qui explique le besoin de limiter l’univers dans le temps et l’espace en croyant en un ou plusieurs dieux qui sont tenus pour responsables de tout.

En effet, ceux qui ne peuvent pas atteindre un niveau suffisant de compréhension humaine envers l’univers ont du mal à accepter la notion d’infini, ce qui fait de l’humanité quelque chose de non exceptionnel, mais simplement des personnes situées à un moment et à un endroit particuliers dans l’univers infini.

[…]

Dans ce passage, Yahvé aborde d’abord un scepticisme courant concernant l’origine de la vie, notant que les questions cherchant un commencement définitif révèlent une incompréhension de l’infini. Yahvé affirme le principe de conservation de la matière, succinctement résumé par la phrase : “rien n’est perdu, rien n’est créé, tout est transformé.” Ce concept implique que l’essence de l’existence a toujours été et sera toujours, ne faisant que changer de forme à travers le temps et l’espace.

L’emblème du Raëlisme, représenté par les triangles entrelacés de l’Étoile de David et de la svastika cyclique, incarne cette sagesse. Il symbolise le principe “comme en haut, ainsi en bas”, suggérant un schéma universel se répétant à toutes les échelles de l’existence, ainsi qu’un temps cyclique, renforçant l’idée de l’infini.

Yahvé reconnaît le défi que représente l’infini pour la compréhension humaine. Nos esprits finis ont tendance à chercher des limites, recourant souvent au concept de divinités pour expliquer la création et la régulation de l’univers. Cette tendance souligne la difficulté d’accepter la notion d’infini, qui place l’humanité non pas comme quelque chose d’exceptionnel, mais simplement comme un élément à un moment et en un lieu spécifiques au sein d’un univers infini.

Le discours souligne ainsi la nécessité d’un niveau accru de compréhension humaine envers l’univers, reconnaissant notre position au sein du cosmos et cultivant une compréhension plus profonde de l’infini.

L’infini dans l’espace

Le concept d’un univers infini dans l’espace représente la compréhension selon laquelle l’univers n’a ni bord, ni limite, ni centre, s’étendant indéfiniment dans toutes les directions. Cette idée est intrinsèquement liée au principe cosmologique, un pilier de la cosmologie moderne, qui postule que l’univers est isotrope (le même dans toutes les directions) et homogène (le même en tous les points) lorsqu’il est observé à des échelles suffisamment grandes.

Les preuves soutenant ce concept sont obtenues à partir de nombreuses observations. L’uniformité et l’homogénéité du rayonnement de fond cosmique, un vestige de la phase chaude initiale de l’univers, suggèrent fortement un univers isotrope et homogène à grande échelle.

De plus, l’immensité de l’univers observable et l’absence de détection d’une limite ou d’une frontière distincte, malgré nos progrès technologiques et nos connaissances croissantes, renforcent l’idée d’un univers infini. À mesure que nos limites d’observation s’étendent, le cosmos continue de présenter une structure frappante, uniforme et ordonnée, sans limites discernables.

Cependant, il est important de noter que l’affirmation de l’infini spatial de l’univers avec certitude reste un défi. Bien que les preuves cosmologiques soutiennent largement ce concept, la nature ultime et la géométrie de l’univers, et que celui-ci s’étende effectivement indéfiniment ou soit d’une manière ou d’une autre fini mais non borné, font l’objet d’investigations et de débats scientifiques en cours.

Magen David ✡

Le Magen David, également connu sous le nom d’Étoile de David, joue un rôle important dans la compréhension de l’infini dans l’espace telle que conceptualisée dans le Raëlisme. Composé de deux triangles entrelacés, il symbolise le principe philosophique “comme en haut, ainsi en bas”, suggérant que les mêmes motifs se répètent à toutes les échelles du cosmos, des plus grands corps célestes aux plus petites particules.

Dans la cosmologie raëlienne, le Magen David représente le concept selon lequel le macroscopique (l’univers à grande échelle) et le microscopique (particules et échelles plus petites) se reflètent mutuellement. Cela reflète la nature fractale de l’univers, qui postule l’existence de motifs autosimilaires à différentes échelles, s’inscrivant dans le thème de l’infini dans l’espace.

L’emblème raëlien combine le Magen David avec la svastika, un autre symbole ancien, pour symboliser la nature cyclique du temps et l’interconnexion des niveaux macroscopique et microscopique de l’existence. Ces symboles combinés résument la compréhension raëlienne d’un univers infini et cyclique.

L’infini dans le temps

Le concept de l’infini dans le temps postule que le temps, en tant qu’aspect fondamental de l’univers, a toujours existé et continuera indéfiniment, sans début ni fin distincts. Cette perspective, dépassant la compréhension humaine conventionnelle du temps en tant que linéaire et fini, offre une vision profonde de l’existence temporelle dans le cosmos.

Cette notion trouve un écho dans les principes fondamentaux de la physique. La flèche du temps, telle que comprise en thermodynamique, soutient la conception du temps comme irréversible. La deuxième loi de la thermodynamique, par exemple, stipule que l’entropie d’un système isolé augmentera toujours ou restera la même au fil du temps. L’entropie, mesure du désordre ou de l’aléatoire au sein d’un système, confère au temps une direction à sens unique, le passé étant clairement distinct du futur. Cette asymétrie temporelle souligne le concept d’une progression infinie et immuable du temps.

L’histoire définie de l’univers, suggérée par l’augmentation progressive de l’entropie, témoigne de la continuité et de l’unidirectionnalité du temps. Bien que notre compréhension du temps continue d’évoluer, notamment avec l’avènement de la physique quantique et de théories telles que la théorie des cordes, le concept de temps infini demeure un élément profond de notre compréhension du cosmos.

Svastika ࿕

La svastika, un symbole ancien présent dans de nombreuses cultures à travers le monde, joue un rôle important en représentant le concept de temps infini dans la philosophie raëlienne. Les quatre bras de la svastika, tournant autour d’un point central, incarnent la nature cyclique du temps. Ce symbole met l’accent sur la vision du temps non comme une progression linéaire, mais comme un cycle qui se répète indéfiniment, capturant le concept d’éternité.

Dans le contexte du Raëlisme, la svastika est incorporée dans leur emblème, s’entrelaçant avec l’Étoile de David. Cette combinaison symbolise l’interconnexion des niveaux macroscopique et microscopique de l’existence, ou le principe “comme en haut, ainsi en bas”, en tandem avec la progression cyclique du temps.

L’emblème dans son ensemble encapsule donc la compréhension raëlienne d’un univers infini et cyclique, tant dans ses dimensions spatiales que temporelles, la svastika mettant particulièrement en évidence la nature cyclique et éternelle du temps.

La vie au-dessus et en dessous

L’extrait suivant du deuxième livre canonique du Raëlisme, “Les extraterrestres m’ont emmené sur leur planète” (1976), éclaire davantage la compréhension des Elohim de la vie à travers les niveaux macroscopique et microscopique. Il introduit également un concept physique clé, la Loi de Masstemp, qui relie l’écoulement du temps à la masse ou à l’échelle d’une forme de vie.

Vous savez également que nous avons découvert qu’il existe une vie organisée et intelligente à l’échelle de l’infiniment petit, tout aussi évoluée que nous et comparable à ce que nous sommes nous-mêmes. Nous avons pu le prouver.

À partir de là, nous avons découvert que les étoiles et les planètes sont les atomes d’un être gigantesque, qui lui-même contemple certainement d’autres étoiles avec curiosité. Il est également fort probable que les êtres vivant aux niveaux infiniment petits de l’être infiniment grand et ses congénères aient connu des périodes où ils croyaient en un “Dieu” immatériel.

Vous devez pleinement comprendre que tout est en tout. À l’instant présent, dans un atome de votre bras, des millions de mondes naissent et d’autres meurent, croyant ou ne croyant pas en un “Dieu” et une âme, et quand un millénaire s’est écoulé pour vous, l’être gigantesque dont le soleil est un atome n’a eu que le temps de faire un pas.

Le temps est en fait inversement proportionnel à la masse, ou plutôt au niveau de la forme de vie. Mais tout dans l’univers est vivant et en harmonie avec l’infiniment grand et l’infiniment petit.

La Terre est vivante comme toutes les planètes, et pour la petite croissance qu’est l’humanité, il est difficile de le remarquer en raison du décalage temporel dû à l’énorme différence de masse, qui vous empêche de percevoir ses palpitations. De la même manière, l’une de nos cellules rouges du sang, ou mieux encore, l’un des atomes qui composent notre corps, ne pourrait pas imaginer qu’elle forme, avec ses semblables, un être vivant.

En fin de compte, quoi qu’il arrive à chaque individu, l’équilibre universel reste constant. Mais si nous voulons être heureux à notre niveau, nous devons vivre en harmonie avec l’infiniment grand, l’infiniment petit et avec nos semblables.

Aucun argument visant à soutenir l’existence d’un quelconque dieu ou d’une âme ne peut être soutenu lorsque nous entrevoyons, même brièvement, la nature infinie de l’univers. Aucun paradis ne peut exister en un lieu particulier car, puisque l’univers est infini, il ne peut pas avoir de centre. De plus, comme je l’ai déjà expliqué, il ne peut y avoir de communication entre une entité infiniment grande et un univers d’entités infiniment petites, car la différence de masse est trop grande, créant ainsi une différence dans l’écoulement du temps équivalent.

Dans ce passage, Yahweh transmet les découvertes des Elohim concernant l’existence d’une vie organisée et intelligente à l’échelle infiniment petite, semblable à leur propre civilisation avancée. Les étoiles et les planètes, selon cette perspective, sont des atomes au sein d’une entité gigantesque, impliquant une structure complexe imbriquée de l’existence, où tout est contenu en tout. Il présente le concept du temps comme étant inversement proportionnel à la masse ou à l’échelle de la forme de vie - un principe fondamental qu’ils appellent la “Loi de Masstemp” ou simplement “Effet de masse”. Cette idée stipule qu’un millénaire pour les humains ne représenterait qu’un simple pas pour une entité cosmique pour qui le soleil n’est qu’un atome.

Yahweh souligne en outre que toutes les choses dans l’univers, y compris la Terre, sont vivantes et harmonieusement connectées à travers les échelles infiniment grandes et infiniment petites. Cependant, il reconnaît la difficulté que rencontrent les humains pour percevoir cette vie universelle en raison de l’immense différence de masse et du décalage temporel qui en découle.

Le passage conclut en rejetant l’existence de tout dieu spécifique ou âme, compte tenu de la nature infinie de l’univers et de l’absence de point central. Toute interaction entre des entités infiniment grandes et des entités infiniment petites est considérée comme impossible en raison de l’immense différence de masse et de la disparité correspondante dans l’écoulement du temps. Le message sous-jacent souligne l’importance de vivre en harmonie avec les dimensions infinies de l’existence et avec nos semblables pour atteindre le bonheur à notre propre niveau d’existence.

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Représentation artistique intitulée “The Cosmic Web” par Volker Springel (Max Planck Institute for Astrophysics) et al. “En façonnant l’Univers, la gravité construit une vaste structure en forme de toile de filaments reliant les galaxies et les amas de galaxies le long de ponts invisibles longs de plusieurs centaines de millions d’années-lumière. Cela est connu sous le nom de toile cosmique.”

Le concept de la “différence considérable de masse et de la disparité correspondante dans l’écoulement du temps” suggère que l’expérience du temps est relative à l’échelle ou à la masse de l’observateur. Il s’agit d’une idée présentée dans la littérature raëlienne, appelée la Loi de Masstemp, bien qu’il ne s’agisse pas d’un principe reconnu ni validé par la physique conventionnelle à ce jour.2

Cette loi postule qu’une entité plus grande avec une masse plus importante percevrait le temps plus lentement qu’une entité plus petite avec une masse moindre. Par exemple, pour une entité cosmique si grande qu’une étoile comme notre Soleil n’est qu’un atome pour elle, ce que nous percevons comme mille ans (un millénaire) pourrait ne représenter qu’un bref instant pour cette entité. Cela s’explique par les différences d’échelles d’existence - l’entité cosmique existe à une échelle bien plus grande que les humains. De l’autre côté du spectre, à l’échelle microcosmique où les particules ou les atomes pourraient représenter des mondes entiers, le temps pourrait être perçu à un rythme beaucoup plus rapide. Un simple moment pour nous pourrait correspondre à des époques entières à ce niveau.

Harmonie avec l’infini

Dans le dernier passage, la phrase “En fin de compte, quoi qu’il arrive à chaque individu, l’équilibre universel reste constant” suggère une vision du monde qui reconnaît l’ordre naturel ou l’équilibre de l’univers, indépendamment des expériences ou des circonstances individuelles. Elle exprime la croyance en l’équilibre inhérent de l’existence, l’univers maintenant son équilibre quelles que soient les expériences individuelles. On peut interpréter cela comme une affirmation sur l’insignifiance relative des actions, des expériences ou de l’existence individuelle face à la grandeur et à l’échelle de l’univers.

La déclaration suivante “Mais si nous voulons être heureux à notre niveau, nous devons vivre en harmonie avec l’infiniment grand, l’infiniment petit et avec nos semblables” offre une prescription pour le contentement ou le bonheur. Elle affirme que pour atteindre le bonheur, il faut rechercher un état d’harmonie avec tous les aspects de l’existence : le macroscopique (“l’infiniment grand”), le microscopique (“l’infiniment petit”) et l’interpersonnel (“nos semblables”).

“L’infiniment grand” pourrait faire référence à la grande échelle de l’univers et à notre place à l’intérieur, tandis que “l’infiniment petit” pourrait être interprété comme les éléments minuscules mais complexes qui composent notre monde, tels que les atomes ou même les particules subatomiques. Reconnaître et apprécier notre connexion et notre relation avec ces deux échelles de l’existence est suggéré comme un chemin vers le bonheur.

Enfin, la référence à vivre en harmonie avec “nos semblables” souligne l’importance de l’empathie, de la compassion, de la compréhension mutuelle et de la vie coopérative. Cela implique que nos relations avec les autres - comment nous les traitons et comment nous permettons qu’ils nous traitent - sont des composantes cruciales de notre bien-être et de notre bonheur global.

Ces déclarations présentent ensemble une approche holistique du bonheur qui englobe une compréhension complète de notre place dans l’univers, de l’échelle cosmique la plus grande aux structures atomiques les plus infimes, ainsi que l’importance de la connexion humaine et de la communauté.

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Il s’agit d’une simulation cosmologique de l’univers lointain (2021). L’image montre la lumière émise par les atomes d’hydrogène dans la toile cosmique dans une région d’environ 15 millions d’années-lumière de diamètre, en utilisant des données astronomiques recueillies par le Très Grand Télescope (VLT), un équipement exploité par l’Observatoire européen austral, situé sur le Cerro Paranal dans le désert d’Atacama, au nord du Chili.

Dans la philosophie raëlienne, telle qu’élaborée dans leur deuxième livre canonique “Les extraterrestres m’ont emmené sur leur planète” (1976), une directive spécifique est donnée sur la façon de percevoir et d’évaluer les situations. Cette directive est exprimée à travers les quatre plans de considération :

Dans chaque situation, nous devons toujours considérer les choses en fonction de quatre niveaux :

  • En relation avec l’infini ;

  • En relation avec les Elohim, nos parents et créateurs ;

  • En relation avec la société humaine ;

  • Et enfin, en relation avec l’individu.

Le niveau le plus important est celui qui concerne l’infini, car c’est par rapport à ce niveau que toutes les choses doivent être jugées - mais toujours avec un facteur constant : l’amour. Cela signifie prendre en compte les autres, qui doivent être aimés, car nous devons vivre en harmonie avec l’infini, et pour cela nous devons vivre en harmonie avec les autres, car ils font également partie de l’infini.

Le Raëlisme instruit ses adeptes d’aborder chaque situation en tenant compte de quatre plans distincts : 1) en relation avec l’infini, 2) en relation avec les Elohim, qui sont conçus comme les créateurs de l’humanité, 3) en relation avec la société humaine, et 4) en relation avec l’individu. Le plus haut niveau de signification est attribué au niveau concernant l’infini, car toutes les choses doivent être jugées par rapport à lui. Cependant, une constante universelle transcende tous ces niveaux : l’amour.

Cette directive affirme que pour comprendre pleinement une situation, il faut prendre en compte ses implications à l’échelle vaste du cosmos infini, sur nos créateurs (selon la croyance raëlienne), sur la société et sur l’individu. Pour exister en harmonie avec l’infini, qui englobe tout le monde et tout ce qui existe, cela préconise de vivre avec amour et considération pour les autres. Ainsi, cette approche encourage une perspective cosmiquement consciente imprégnée d’empathie et de compassion, considérant toute vie comme une partie intégrante de la grandeur de l’infini.

Voir aussi

Wiki › Effet de masse
Wiki › Symbole de l'infini raëlien
Wiki › Étoile de David
Wiki › Svastika

Liens externes

Infini | Wikipédia


  1. L’idée de l’infini est également prévalente dans le domaine du calcul, en particulier lorsqu’il s’agit de discuter des limites. Le calcul est une branche des mathématiques qui traite des taux de changement et de l’accumulation, et le concept de limites en est une partie fondamentale. Considérez l’expression mathématique $\lim_{x\to 0^+}\frac{1}{x}=\infty$ et $\lim_{x\to 0^-}\frac{1}{x}=-\infty$. La partie “lim” signifie limite, ‘x’ est la variable qui nous intéresse, et ‘0^+’ et ‘0^-’ indiquent que nous examinons ce qui se passe lorsque ‘x’ se rapproche très près de zéro du côté positif et du côté négatif, respectivement. Pensez-y comme une expérience de pensée. Que se passe-t-il si vous continuez à diviser 1 par des nombres de plus en plus petits ? À mesure que les nombres par lesquels vous divisez deviennent très petits, mais restent légèrement supérieurs à zéro (comme 0,1, puis 0,01, puis 0,001, et ainsi de suite), le résultat de la division devient de plus en plus grand. C’est ce que nous entendons par $\lim_{x\to 0^+}\frac{1}{x}=\infty$ - lorsque ‘x’ se rapproche très, très près de zéro du côté positif, 1 divisé par ‘x’ augmente sans limite. Il tend vers l’infini. D’un autre côté, si vous divisez 1 par des nombres de plus en plus petits négatifs (comme -0,1, puis -0,01, puis -0,001, et ainsi de suite), les résultats de votre division deviennent de plus en plus de grands nombres négatifs. Cela s’exprime par $\lim_{x\to 0^-}\frac{1}{x}=-\infty$. Lorsque ‘x’ approche de zéro du côté négatif, 1 divisé par ‘x’ tend vers moins l’infini. C’est un aspect fondamental de la façon dont l’infini fonctionne en calcul, en captant l’idée intuitive que diviser par des quantités de plus en plus petites entraîne des résultats de plus en plus grands (ou de plus en plus négatifs). ↩︎

  2. La théorie de la relativité générale, le cadre largement accepté en physique pour comprendre la gravitation, suggère également des effets de dilatation temporelle dus à la gravité et aux différences de vitesse, mais elle ne formule pas de revendications de la même manière que la Loi de Masstemp telle qu’exposée ici. Voir ici pour plus d’informations : Relativité générale | Wikipédia ↩︎

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