La Grande Année et Ses Douze Maisons

Posted in insights on July 7, 2023 by Zara Zinsfuss ‐ 30 min read

La Grande Année et Ses Douze Maisons

La Grande Année

Chaque fois que nous voulons comprendre notre place dans l’univers, nous contemplons le ciel nocturne profond, nous perdant dans la multitude d’étoiles à notre portée. Il semble que les activités cosmiques qui se déroulent au-dessus de nous composent un récit grandiose, dont nous, les habitants de la planète Terre, ne sommes qu’une petite scène.

Il est donc naturel pour tout habitant terrestre d’initier des questionnements sur sa position et son importance par rapport à l’immensité de l’espace et du temps.

Notre compréhension céleste commence par la reconnaissance des trois mouvements clés de notre planète Terre :

  1. Rotation autour de son axe
  2. Révolution autour du Soleil
  3. Précession de son axe

Les deux premiers mouvements font intrinsèquement partie de notre vie quotidienne, car nous en ressentons les effets de manière tangible. Cependant, le troisième mouvement, qui sera notre principal sujet d’attention, est moins connu malgré son importance. Les trois mouvements présentent des schémas récurrents, se répétant dans le temps, formant des cycles, chacun avec une durée ou une période spécifique.

Mouvement terrestrePériode (approx.)Nom courant
(1) Rotation24 [h]Jour / Nuit
(2) Révolution365 [j]Année
(3) Précession26 000 [a]Grande Année

Le cycle jour-nuit (1) est le résultat de la rotation de la Terre sur son axe et a un impact significatif sur la vie. À des fins pratiques, nous divisons une journée en deux segments égaux de 12 heures, en accord avec le rythme circadien qui régule l’éveil et le sommeil chez de nombreux mammifères, y compris les humains.

Le deuxième cycle, l’année (2), est observable à travers les saisons changeantes du printemps, de l’été, de l’automne et de l’hiver, en particulier aux latitudes plus élevées et plus basses. Nous divisons généralement l’année solaire en douze parties, ou mois, chacun d’environ 30,5 jours de long.

Le cycle lunaire, bien qu’il ne soit pas détaillé ici, est intéressant à noter. Il se produit presque exactement 13 fois par an, chaque mois lunaire durant un peu plus de 28 jours. Cette divergence entre les années lunaires et solaires soulève des questions intéressantes concernant notre système de calendrier.

Le troisième cycle, moins connu mais tout aussi important, est la précession de l’axe terrestre ou précession des équinoxes. Connu également sous le nom de Grande Année (3), il faut entre 25 772 et 25 920 ans pour effectuer un cycle complet.

La précession est un mouvement complexe, difficile à décrire sans aides visuelles. Pour avoir un contexte, afin de montrer que nous ne l’inventons pas, examinons la définition donnée par Merriam-Webster sur la notion de précession :

une gyration relativement lente de l’axe de rotation d’un corps en rotation autour d’une autre ligne qui l’intersecte de manière à décrire un cône1

Dans le cas des planètes comme la Terre, il est nécessaire de préciser qu’il s’agit de la soi-disant précession des équinoxes. Britannica définit la précession des équinoxes comme suit :

… mouvement des équinoxes le long de l’écliptique (le plan de l’orbite de la Terre) causé par le déplacement cyclique de l’axe de rotation de la Terre.2

La figure suivante illustre la précession:

Fig. 1 - Précession axiale
Fig. 1 - Précession axiale

La direction de la précession (flèche circulaire en haut) contrecarre la rotation de la Terre (flèches circulaires autour du globe terrestre). Ces rotations contradictoires produisent une danse particulière dans nos cieux. Pour un observateur terrestre, cela signifie que la danse quotidienne du ciel avec les constellations se juxtapose à la lente valse due à la précession sur son cycle de 25 920 ans.

Les implications de cette précession sont immenses et constituent la base de notre compréhension du temps et des âges astrologiques. Au fur et à mesure de notre progression à travers la Grande Année, le fond étoilé se déplace graduellement. Ce décalage cosmique, bien qu’imperceptible dans une vie humaine, a des implications profondes sur des milliers d’années.

Dans la section suivante, nous approfondirons ces ramifications, dévoilant les époques astrologiques qui ponctuent notre voyage céleste à travers la Grande Année et leur impact sur notre évolution socioculturelle.

Les douze maisons

Avec la compréhension des trois mouvements clés de la Terre, nous reconnaissons que ces rythmes célestes fournissent un cadre de référence complexe qui nous permet de conceptualiser et de mesurer le temps. Ces mouvements cycliques présentent plusieurs caractéristiques intrigantes :

  • Périodicité définie : Ces mouvements, intouchés par l’intervention humaine, dépeignent une chorégraphie cosmique récurrente, répétant les mêmes schémas dans un cycle rythmique qui recommence une fois terminé.
  • Consistance de l’écoulement du temps : Grâce à cette périodicité inhérente, nous pouvons nous attendre à ce que la même quantité de temps s’écoule pour un cycle donné. Cela offre un degré de prévisibilité et de fiabilité inégalé par les systèmes créés par l’homme.
  • Granularité : La segmentation naturelle d’un cycle complet fournit des unités de temps plus petites et distinctes, nous permettant de percevoir le temps en portions digestibles, plutôt que sous forme de périodes continues et accablantes.

Ces rythmes cosmiques harmonieux dégagent un profond sentiment de mystère et de grandeur qui dépasse notre perception humaine habituelle. Ainsi, utiliser ces mouvements célestes comme cadre de mesure du temps devient intuitivement attrayant, notamment parce que les trois mouvements présentent des intervalles qui se complètent de manière extraordinaire.

Le jour, produit de la rotation de la Terre, devient une unité gérable pour compter une année, qui à son tour, découlant de la révolution de la Terre, offre une mesure réalisable pour évaluer l’énormité de la Grande Année, résultat de la précession.

Cet enchevêtrement des échelles de temps donne naissance à un schéma intrigant : la division des cycles de rotation et de révolution en 12 unités chacun. Cette division, bien qu’apparemment arbitraire, a des implications considérables lorsqu’elle est appliquée au cycle de la précession ou à la Grande Année.

Diviser la Grande Année par douze donne naissance à une nouvelle unité de temps : le Grand Mois, d’une durée stupéfiante de 2 160 ans. Cette unité incarne une vaste étendue de temps, éclipsant notre année conventionnelle et fournissant une mesure pour les périodes de temps qui franchissent le seuil des millénaires.

Le concept du Grand Mois offre un cadre temporel plus vaste qui englobe l’ascension et la chute des civilisations, l’évolution des cultures et des idées, et le progrès de la compréhension scientifique. Il nous donne une perspective du temps qui va au-delà de notre expérience personnelle ou même historique, s’étendant à une échelle que nous réservons généralement aux événements géologiques ou astronomiques.

Tout comme les cycles quotidiens et annuels sont essentiels à notre compréhension du temps, le Grand Mois pourrait s’avérer un outil essentiel pour comprendre les tendances et les cycles à plus long terme. À mesure que notre connaissance de notre propre histoire (ancienne), de la constitution de la planète Terre et des modèles astronomiques continue de croître, nous pourrions découvrir que le concept du Grand Mois nous aide à donner un sens aux schémas et aux événements qui s’étendent sur des milliers d’années, offrant un contexte plus large pour comprendre notre place dans le cosmos.

Ce cadre temporel plus large, fourni par les douze maisons de la Grande Année, chacune étant un Grand Mois, nous permet de comprendre de vastes étendues de temps qui sembleraient sinon incompréhensibles. C’est un calendrier cosmique qui place notre existence éphémère dans une grande chronique de l’univers.

Cartographier les cieux en constellations

Alors que nous poursuivons notre voyage cosmique, prenons un moment pour réfléchir à la pratique humaine ancestrale d’observer les étoiles terrestres et au rôle crucial qu’elle a joué dans notre compréhension de l’univers. Comme cela a été souligné dans l’introduction, les êtres humains de toutes cultures et de toutes époques ont levé les yeux vers le théâtre céleste, cherchant à comprendre leur position au milieu de l’éclatante variété des corps célestes. Cette fascination partagée transcende les cultureset les continents, et les millénaires, nous reliant à nos ancêtres dans une quête commune pour dévoiler les mystères de l’univers.

Les premiers humains se sont non seulement émerveillés devant les étoiles, mais ont également trouvé une solution ingénieuse pour naviguer sur cette carte cosmique accablante : regrouper la multitude d’étoiles visibles en ensembles significatifs appelés constellations. Cette forme de science précoce n’était pas seulement pratique, mais également ingénieusement symbolique, insufflant à chaque groupe une histoire mythologique. À travers ces formes imagées, les données cosmiques abstraites ont pris une dimension narrative, enracinant les schémas spatiaux dans les récits mémorables de dieux, de monstres et de héros. L’aspect narratif est tout aussi crucial que l’aspect spatial ; il a facilité la transmission des connaissances de génération en génération, permettant à la sagesse du passé d’éclairer le présent.

Armés de la capacité de reconnaître ces motifs célestes, les humains pouvaient discerner des informations pratiques et exploitables, telles que la synchronisation des activités agricoles ou la navigation lors de longs voyages en mer. Les constellations sont devenues notre boussole cosmique, guidant notre chemin à travers les saisons et au-delà des vastes étendues d’eau.

Pourtant, la toile stellaire n’est pas statique. Comme nous l’avons appris quelques paragraphes plus tôt, la progression graduelle de la précession axiale, malgré sa nature subtile, remodelle inexorablement l’agencement des constellations dans le ciel nocturne. Cette lente danse céleste, négligée par les observateurs occasionnels, devient apparente pour ceux qui s’investissent dans un suivi céleste attentif et à long terme. Avec une précession axiale nécessitant environ 25 920 ans pour un cycle complet, un décalage de sur la sphère céleste équivaut à une période de 72 ans, correspondant approximativement à la durée de vie moyenne d’un être humain. Remarquablement, ce décalage de est également étroitement proportionnel au diamètre apparent combiné du Soleil et de la Lune dans notre ciel.

De telles découvertes soulignent la complexité même de l’observation et de la compréhension de la précession axiale. Sans moyens efficaces de transmission intergénérationnelle des connaissances empiriques, la tâche devient encore plus ardue. Cependant, la curiosité incessante de l’humanité et sa capacité à reconnaître les schémas nous ont permis de percer ce mystère cosmique, en utilisant rien de plus que nos yeux nus et le ciel nocturne comme toile pour nos histoires et nos explorations mathématiques.

Marquer le temps : l’importance des jours cardinaux dans une année

Avant de poursuivre notre voyage cosmique, il est crucial de se concentrer sur un autre aspect distinctif du voyage annuel de la Terre autour du Soleil, influencé par l’inclinaison axiale de la planète de 23,44° par rapport à son plan orbital. Cette inclinaison confère non seulement à notre planète son rythme saisonnier caractéristique, mais elle affecte également notre perception de la lumière du Soleil tout au long de l’année.

Plongeons un peu plus en profondeur dans ces concepts astronomiques. L’équateur céleste est la projection de l’équateur terrestre dans le ciel, tandis que l’écliptique est le trajet apparent que le Soleil trace dans cette sphère céleste en raison de la révolution de la Terre. L’équateur céleste et l’écliptique se croisent deux fois par an à deux points spécifiques, marquant les équinoxes de printemps et d’automne. Ces équinoxes indiquent le moment où la durée du jour et de la nuit est égale à travers le globe. L’équinoxe de printemps (également connu sous le nom d’équinoxe vernal) se produit généralement le 20ème mars, et l’équinoxe d’automne autour du 22ème septembre.

Inversement, les solstices d’été et d’hiver désignent les moments où un hémisphère de la Terre connaît le jour le plus long ou la nuit la plus longue de l’année, respectivement. Le solstice d’été tombe généralement le 21ème juin, tandis que le solstice d’hiver se produit autour du 21ème décembre.

Ces équinoxes et solstices - les jours cardinaux - sont considérés comme des jalons astronomiques essentiels de notre calendrier, marquant le début de chaque saison.

CardinalitéJour dans une annéePerception
Équinoxe vernal~ 20ème marsJour et nuit de durée égale
Solstice d’été~ 21ème juinJour le plus long dans l’hémisphère nord
Équinoxe d’automne~ 22ème septembreJour et nuit de durée égale
Solstice d’hiver~ 21ème décembreNuit la plus longue dans l’hémisphère nord

Gardez à l’esprit qu’un équinoxe ou un solstice représente un moment précis dans le temps où l’équateur céleste est aligné avec l’écliptique, et non toute une journée. Une autre façon de définir un équinoxe est le moment où le centre visible du Soleil est directement au-dessus de l’équateur terrestre.

En considérant la Terre comme un vaste mécanisme d’horlogerie céleste, les jours cardinaux peuvent être vus comme des marqueurs pour les quatre quadrants d’un cadran d’horloge. En substance, si nous devions choisir un moment pour comparer des mesures célestes, les jours cardinaux, en particulier les équinoxes, seraient les plus souhaitables en raison de leurs caractéristiques observables à l’échelle mondiale.

L’horlogerie astronomique

Naviguer dans la chorégraphie complexe des trois mouvements clés de la Terre - dont deux présentent une périodicité rapide - est une tâche exigeante, en particulier lorsqu’il s’agit de discerner le rythme glaciaire du troisième mouvement, la précession. Sa progression lente et majestueuse nécessite de sélectionner un moment précis chaque année pour l’observation stellaire, semblable à l’interaction de mécanismes distincts au sein d’une montre-bracelet mécanique qui travaillent en harmonie pour afficher précisément le temps. Tout comme une montre-bracelet utilise une référence temporelle, généralement 0 ou 12 heures, la Grande Année appelle également un point de référence définissant.

Pour construire notre modèle d’une montre astronomique, nous devons considérer des points de référence spécifiques, à savoir :

  • Premier mouvement [rotation] : Le lever du soleil, qui annonce le début d’un nouveau jour
  • Deuxième mouvement [révolution] : L’équinoxe de printemps, marquant l’arrivée d’un nouveau cycle de saisons
  • Point de référence géographique : L’est, la direction d’où le Soleil fait son ascension quotidienne

En utilisant ces paramètres sensibles pour établir notre point de référence “zéro”, nous pouvons maintenant observer la tapisserie céleste - les étoiles ou les constellations - se déployant sur le fond de la Grande Année.

On peut alors se demander quelle constellation illumine le ciel avant l’aube lors de l’équinoxe de printemps, en se levant à l’est avec le Soleil, dans notre ère actuelle ?

Fig. 2 - Équinoxe vernal le 20ème mars 2020 à l’est, prise avec Stellarium
Fig. 2 - Équinoxe vernal le 20ème mars 2020 à l’est, prise avec Stellarium

En regardant vers les cieux, nous nous trouvons au seuil d’un changement cosmique, où la constellation des Poissons cède la place à la prochaine constellation du Verseau. Cette transition céleste marque silencieusement le passage des millénaires, une grande horloge céleste progressant vers une nouvelle ère. C’est le moment précis où l’ancien et le présent se rejoignent, nous offrant un aperçu inestimable du changement cosmique vers une nouvelle ère. Une nouvelle ère qui aurait pu être prédite facilement depuis des millénaires si la conscience et la connaissance de la précession axiale avaient été présentes.

Le Cycle des Âges du Zodiaque

Nos hypothèses précédentes sur les observations célestes et leur corrélation avec la lente progression de la précession des équinoxes n’étaient pas arbitraires. Cette compréhension est profondément enracinée dans l’antiquité. Cette exploration soutient que la genèse du Zodiaque est intrinsèquement liée à la précession. Le terme Zodiaque désigne un groupe de 12 constellations, dont la mention dépasse l’histoire écrite et les frontières culturelles. Indéniablement, le Zodiaque et son étude dérivée, aujourd’hui connue sous le nom d’astrologie, revêtent une grande importance depuis des milliers d’années.

La plus ancienne civilisation connue, les Sumériens, avait une profonde respect et connaissance du Zodiaque. Lier la précession au Zodiaque est controversé, car cela implique une compréhension complète de la première, nécessitant une connaissance scientifique considérable, y compris le concept de la Terre en tant que globe. Attribuer de telles connaissances cosmologiques à la plus ancienne civilisation connue remettrait en question le consensus contemporain sur l’histoire connue, jetant le doute sur le récit linéaire et graduel du progrès humain. Une telle perspective pourrait fournir une base pour des récits alternatifs.

Revenons au Zodiaque, le terme provient de l’ancien grec zōidiakòs kýklos (ζῳδιακός κύκλος) signifiant ‘cycle ou cercle d’animaux sculptés’3. Cependant, dans les langues non indo-européennes, le Zodiaque a des noms différents. En hébreu biblique, le Zodiaque est appelé Mazzaroth (מַזָּרוֹת), traduisant ‘guirlande de couronnes’↩︎. La phrase ‘mazel tov’ (מזל טוב‎), souhaitant bonne chance ou plus précisément bonne fortune, découle de mazzaroth. En logogrammes chinois, le Zodiaque est appelé 獣帯, signifiant ‘ceinture animale’.

Le Zodiaque comprend 12 constellations, douze signes. Ces douze constellations font partie de l’écliptique. Ce n’est pas une simple coïncidence, car c’est précisément l’écliptique qui s’aligne avec l’équateur céleste aux équinoxes (voir Jours cardinaux dans une année et leur importance).

Si suivre l’écliptique aux équinoxes est en effet la méthode correcte pour suivre la progression de la précession, la Grande Année, alors les douze constellations positionnées le long de l’écliptique représentent en effet les douze maisons ou les douze Grands Mois pour une Grande Année donnée. Comme nous l’avons établi plus tôt, diviser la Grande Année en douze maisons fait que chaque maison dure 2'160 ans.

On peut se demander si nous sommes déjà entrés dans l’Ère du Verseau ou si nous sommes encore dans l’Ère des Poissons. Pour répondre à cela, il faut d’abord comprendre quand le cycle précessionnel a commencé initialement, ou plus précisément, quand une maison donnée commence ou se termine précisément. Malheureusement, cela n’est pas facile à déterminer sans de grandes hypothèses. Cependant, il est clair qu’à mesure que nous avançons dans le début du XXIème siècle, la possibilité d’être dans la nouvelle Ère du Verseau augmente.

Le Verseau est à la fois une constellation et la douzième d’un cercle appelé signe. Entrer dans le Verseau signifie entrer dans la période pendant laquelle les astronomes verront le soleil se lever dans le Verseau le jour de l’équinoxe vernal. Le phénomène de la précession des équinoxes est impliqué dans ce fait. Le soleil équinoxial se lève dans le signe du Verseau depuis 1950. Dans cette interprétation, nous sommes dans l’« Âge d’Or » des prophéties. Le soleil équinoxial ne commencera à se lever dans la constellation du Verseau qu’aux alentours de l’an 2700. Dans cette interprétation, ni vous ni moi ne verrons l’« Âge d’Or » prophétisé.

– Jean Sendy : Coming Of The Gods (1970), p. 69, (traduit librement de l’anglais)

La durée d’une maison pourrait également être déterminée par la taille d’une constellation donnée dans le ciel. Cependant, il s’agirait d’une hypothèse mal définie car les formes des constellations du Zodiaque varient considérablement. Par exemple, les Poissons ont une constellation considérablement grande, notamment en termes de longueur sur l’écliptique, tandis que le Verseau est comparativement court. Il y a un écart significatif entre ces deux constellations. Il est important de noter que la durée d’un Grand Mois est de 2'160 ans, imitant la douzième section de son cycle annuel parent. Pour des raisons qui pourraient être mises en évidence dans des discussions futures, l’année 1'950 AD comme début de l’Ère du Verseau semble être notre meilleure hypothèse pour le moment.

Sur la base de ces hypothèses, en calculant les Âges du Zodiaque en décroissant de 2'160 ans, nous obtenons le tableau suivant :

Âge zodiacalPériode```
♑ Capricorne21'810 - 19'650 av. J.-C.Chèvre marine, Chèvre des montagnes
♐ Sagittaire19'650 - 17'490 av. J.-C.Archer, Centaure
♏ Scorpion17'490 - 15'330 av. J.-C.Aigle, Phénix
♎ Balance15'330 - 13'170 av. J.-C.Balance
♍ Vierge13'170 - 11'010 av. J.-C.Vierge, Déesse des grains
♌ Lion11'010 - 8'850 av. J.-C.Lion, Lion de Némée
♋ Cancer8'850 - 6'690 av. J.-C.Crabe, Scarabée, Tortue
♊ Gémeaux6'690 - 4'530 av. J.-C.Jumeaux, Dioscures
♉ Taureau4'530 - 2'370 av. J.-C.Taureau, Veau, Bison
♈ Bélier2'370 av. J.-C. - 210 av. J.-C.Bélier, Toison d’Or
♓ Poissons210 av. J.-C. - 1'950 ap. J.-C.Poissons, Poisson double
♒ Verseau1'950 - 4'110 ap. J.-C.Porteur d’eau, Fontaine

Ces indications représentent les Âges du Monde passés. En regardant vers l’avenir, après le Verseau vient le Capricorne, suivi du Sagittaire, et ainsi de suite. La pertinence de ces âges dépasse simplement la connaissance de l’heure d’une journée, du jour d’une année ou de l’âge des âges. Comprendre la précession et la suivre à travers les constellations de l’écliptique nous permet de nous positionner dans des échelles de temps plus vastes. C’est une façon conventionnelle de se référer à de vastes périodes de temps dépassant simplement les années. Si quelque chose mérite d’être mesuré en Âges du Monde, l’utilisation du troisième mouvement clé de la Terre, permettant des références temporelles s’étendant sur des millénaires, est certainement l’approche la plus intelligente.

Si les habitants de notre Terre ont utilisé cette compréhension dans le passé, pourrions-nous maintenant comprendre ce qu’ils ont pu vouloir dire lorsqu’ils faisaient référence à des âges du monde ou des éons de temps ?

Encodage

Les anciennes civilisations ont non seulement eu connaissance de la précession des équinoxes, mais elles ont également cherché à préserver ces connaissances sacrées. Cette préservation s’est manifestée sous deux formes notables : le langage et les constructions. Ces deux formes ont servi de mécanismes d’encodage qui ont transmis cette sagesse ancienne à travers les âges, lui permettant de transcender les ravages du temps et les changements culturels.

Le Moulin d’Hamlet

En 1969, une œuvre révolutionnaire a été publiée, offrant un aperçu complexe de la compréhension encodée de la précession des équinoxes. Les auteurs ont proposé que cette connaissance trouvait ses racines dans une civilisation ancestrale caractérisée par une compréhension très sophistiquée du cosmos. Selon eux, cette civilisation avait transmis ces connaissances à travers les civilisations mondiales ultérieures, les encodant dans la riche trame d’images et de récits mythiques.

Cette étude remarquable a été menée par Giorgio de Santillana (1902-1974), professeur d’histoire des sciences au prestigieux Massachusetts Institute of Technology, et Hertha von Dechend (1915-2001), professeur d’histoire des sciences, de philosophie et d’ethnologie à l’Université de Francfort. Ensemble, ils ont coécrit Le Moulin d’Hamlet : Essai sur les origines de la connaissance humaine et sa transmission à travers le mythe.

Leur livre offre une perspective révolutionnaire, mettant l’accent sur la nature holistique et interconnectée de la pensée archaïque, ainsi que sur le rôle profond que les dynamiques célestes ont joué dans la formation de leur vision du monde. Laissons leurs mots nous éclairer :

“Pour commencer, il n’y a pas de système qui puisse être présenté en termes d’analyse moderne. Il n’y a pas de clé, et il n’y a aucun principe à partir duquel une présentation puisse être déduite. La structure provient d’une époque où il n’existait pas de système au sens moderne, et il serait injuste d’en rechercher un. Il n’aurait guère pu y en avoir un parmi des personnes qui ont mémorisé toutes leurs idées. On peut la considérer comme une structure pure de nombres. Dès le début, nous avons envisagé d’appeler cet essai ‘L’art de la fugue’. Et cela exclut toute ‘représentation du monde’, un point qu’il ne faut pas assez souligner. Tout effort pour utiliser un diagramme conduirait à la contradiction. Il s’agit d’une question de temps et de rythme.”

“Le sujet a la nature d’un hologramme, quelque chose qui doit être présent dans son ensemble à l’esprit. La pensée archaïque est d’abord et avant tout cosmologique ; elle fait face aux implications les plus graves d’un cosmos de manière à résonner dans la philosophie classique ultérieure. L’implication principale est une prise de conscience profonde que la structure du cosmos n’est pas seulement déterminée, mais surdéterminée et d’une manière qui ne permet pas de localiser simplement l’un quelconque de ses agents, que ce soit la magie simple ou l’astrologie, les forces, les dieux, les nombres, les puissances planétaires, les formes platoniciennes, les essences aristotéliciennes ou les substances stoïciennes. La réalité physique ici ne peut pas être analytique au sens cartésien ; elle ne peut pas être réduite à la concrétude même si elle est mal placée. L’être est changement, mouvement et rythme, le cercle irrésistible du temps, l’incidence du ‘bon moment’, déterminé par les cieux.”

– Giorgio de Santillana, Hertha von Dechend : Le Moulin d’Hamlet : Essai sur les origines de la connaissance humaine et sa transmission à travers le mythe (1969), p.56, (traduit librement de l’anglais)

Santillana et von Dechend remettent en question la perception moderne de la précession comme un mouvement céleste trivial et invoquent la grande vision que nos ancêtres avaient de ce cycle. Ils soutiennent que, pour nos ancêtres, la précession représentait un mouvement séculaire majestueux, un pivot sur lequel ils accrochaient leurs pensées profondes sur le temps cosmique:

“Nous sommes aujourd’hui conscients de la précession en tant que basculement doux de notre globe, un basculement sans importance. Comme disait le soldat perdu dans les profondeurs de la misère de la jungle, quand ses amis se réfugiaient dans leurs rêveries : ‘Quand je ferme les yeux, je ne vois que le derrière d’une mule. Et même quand je ne les ferme pas.’ C’est, pour ainsi dire, la vision d’aujourd’hui de la réalité. Aujourd’hui, la précession est un fait bien établi. Le continuum espace-temps n’a pas d’effet sur elle. C’est maintenant seulement une complication ennuyeuse. Elle a perdu toute pertinence pour nos affaires, alors qu’elle était autrefois le seul mouvement séculaire majestueux que nos ancêtres pouvaient garder à l’esprit lorsqu’ils cherchaient un grand cycle qui pouvait affecter l’humanité dans son ensemble. Mais nos ancêtres étaient des astronomes et des astrologues. Ils croyaient que le glissement du soleil le long du point équinoxial affectait la structure du cosmos et déterminait une succession d’âges du monde sous différents signes zodiacaux. Ils avaient trouvé un grand pivot sur lequel accrocher leurs réflexions sur le temps cosmique, qui mettait toutes choses dans un ordre fatal. Aujourd’hui, cet ordre a disparu, tout comme l’idée du cosmos lui-même. Il n’y a que l’histoire, qui a été heureusement définie comme ‘une foutue chose après une autre’.”

– Giorgio de Santillana, Hertha von Dechend : Le Moulin d’Hamlet : Essai sur les origines de la connaissance humaine et sa transmission à travers le mythe (1969), p.67-68, (traduit librement de l’anglais)

Les auteurs vont encore plus loin en explorant la division fondamentale entre les façons archaïques et modernes d’interpréter le cosmos. Ils soutiennent que la clé pour comprendre la pensée archaïque réside dans l’astrologie, un langage cosmique qui englobait leur profond sens des correspondances et des principes déterministes :

“La plus grande différence entre la pensée archaïque et la pensée moderne réside dans l’utilisation de l’astrologie. Par là, on n’entend pas l’astrologie commune ou judiciaire qui est devenue à nouveau une mode parmi le public ignorant, une évasion de la science officielle, et pour les vulgaires une autre sorte de magie noire d’un grand prestige mais dont les principes sont tout aussi incompris. Il est nécessaire de revenir à l’époque archaïque, à un univers totalement ignorant de notre science et de la méthode expérimentale sur laquelle elle est fondée, inconscient de l’horrible art de la séparation qui distingue le vérifiable de l’inexplicable. C’était une époque riche d’une autre connaissance qui fut ensuite perdue, qui recherchait d’autres principes. Elle donnait la langue franque du passé. Sa connaissance était fondée sur des correspondances cosmiques, qui trouvaient leur preuve et leur sceau de vérité dans un déterminisme spécifique, voire surdéterminisme, soumis à des forces complètement sans localité.”

– Giorgio de Santillana, Hertha von Dechend : Le Moulin d’Hamlet : Essai sur les origines de la connaissance humaine et sa transmission à travers le mythe (1969), p.74, (traduit librement de l’anglais)

Le langage de la mythologie

Les auteurs ont avancé l’idée que la mythologie, souvent considérée comme de simples histoires fantaisistes, servait de moyen complexe et subtil pour encoder cette sagesse ancienne. Ces récits, tissés avec un symbolisme cryptique, étaient des tapisseries soigneusement tissées cachant un langage codé qui reflétait les mouvements et les cycles du cosmos. Ce langage, contrairement à notre langage scientifique contemporain, exprimait des relations, des motifs et des correspondances plutôt que des relations de cause à effet explicites.

La deuxième forme de préservation, les constructions, fait référence aux merveilles architecturales du passé, dont la sophistication et la précision dans l’alignement avec les corps célestes déconcertent encore les chercheurs modernes. Ces constructions - des pyramides de Gizeh à Stonehenge, en passant par les temples mayas et la disposition complexe d’Angkor Wat - reflètent toutes une compréhension aiguë de la mécanique céleste et le désir d’incarner ces rythmes cosmiques sous une forme terrestre. Elles constituent d’immenses marqueurs de la compréhension de la cosmologie d’une civilisation, alignant les cycles terrestres et célestes en un tout harmonieux et intégré.

L’héritage de ces anciennes civilisations et leur profonde compréhension cosmique continuent de nous murmurer leur sagesse, cachés dans le langage des mythes et les pierres des constructions anciennes. En décodant ces messages et en comprenant leur signification, nous pourrions redécouvrir une vision du monde qui représente un cosmos plus connecté, harmonieux et rythmiquement fluide, écho de la symphonie complexe de la précession des équinoxes. Cette compréhension pourrait nous inviter à reconsidérer notre place dans le cosmos, non pas en tant qu’observateurs détachés, mais en tant que participants à une danse céleste grandiose et cyclique des corps célestes et du temps cosmique.

Constructions Zodiacales comme Repères Temporels

Archéoastronomie, l’étude de la façon dont les anciennes civilisations comprenaient les phénomènes célestes et utilisaient ces connaissances dans leur culture, est un mélange captivant d’anthropologie, d’astronomie, d’histoire et d’archéologie. Les fondements de cette discipline remontent à des figures clés telles que Joseph Norman Lockyer (1836-1920), célèbre pour sa découverte de l’hélium. En tant que fondateur et premier rédacteur en chef du journal influent Nature, il s’intéressait vivement aux alignements astronomiques dans les anciens bâtiments, allant jusqu’à rédiger The Dawn of Astronomy - A Study of the Temple Worship and Mythology of the Ancient Egyptians (1894)4, l’un des premiers travaux archéoastronomiques.

Lorsqu’on parle d’archéoastronomie, il est impossible de passer sous silence le complexe pyramidal de Gizeh - un exemple emblématique de constructions anciennes reflétant une profonde compréhension des corps célestes. Les pyramides reproduisent une constellation stellaire non zodiacale, et il y a une statue connue sous le nom de Sphinx, qui présente une ressemblance frappante avec le lion - le cinquième signe astrologique du Zodiaque, marquant peut-être l’Ère du Lion. La Pyramide de Khéops suscite un intérêt particulier en raison de sa capacité à marquer le jour d’un équinoxe. Cette caractéristique témoigne de l’extraordinaire savoir-faire et de la sophistication scientifique de la civilisation qui l’a construite.

La Pyramide de Khéops, également connue sous le nom de Grande Pyramide, présente une structure unique à huit faces, au lieu des quatre faces généralement associées aux pyramides. Cette conception permet à la lumière du soleil de marquer la construction lorsque la lumière vient d’une direction directe et perpendiculaire vers un côté donné de la pyramide. Étant donné l’alignement précis de la Pyramide de Khéops avec le Nord, il n’y a que deux jours par an - les jours d’équinoxe - où la pyramide peut être marquée comme cela semble avoir été prévu.

Un aperçu fascinant du design inhabituel de la Grande Pyramide provient de l’ouvrage complet de J.P. Lepre, The Egyptian Pyramids: A Comprehensive, Illustrated Reference (1990)5 :

Une caractéristique très inhabituelle de la Grande Pyramide est une concavité du noyau qui fait du monument une figure à huit faces, plutôt que quatre faces comme toutes les autres pyramides égyptiennes. Autrement dit, ses quatre côtés sont creusés ou renfoncés le long de leurs lignes centrales, de la base au sommet. Cette concavité divise chacun des quatre côtés apparents en deux, créant une pyramide à huit faces très spéciale et inhabituelle ; et elle est réalisée avec un degré de précision extraordinaire qui relève de l’étrange…

Il est clair que la Grande Pyramide a été conçue et construite en tenant compte des connaissances astronomiques, indiquant les levers et couchers du soleil aux équinoxes et marquant la progression de la précession6. De plus, il existe des preuves de symbolisme zodiacal dans le complexe pyramidal de Gizeh. Le Sphinx, une figure semblable à un lion, fait face à l’est, directement vers le soleil levant aux jours des équinoxes. Cette position implique que le Sphinx regarde la constellation zodiacale cachée derrière le soleil à ces moments précis - cela signifie-t-il un clin d’œil au signe zodiacal du Lion ?

Fig. 3 - Photographie prise en 1940 par P. Groves (non vérifiée)
Fig. 3 - Photographie prise en 1940 par P. Groves (non vérifiée)

Bien que cette interprétation puisse sembler conjecturale, plus nous en apprenons sur ces anciennes civilisations et leur compréhension du cosmos, plus elle devient plausible. La loi de la simplicité - selon laquelle il ne faut pas multiplier les entités sans nécessité - suggère que plus nous trouvons de facteurs cohérents dans la construction de ces bâtiments monumentaux, plus il est probable que cette connaissance astronomique hautement sophistiquée ait été appliquée universellement.

En résumé

La Grande Année et ses Douze Maisons présentent des aspects intrigants qui sont étroitement liés aux trois mouvements clés de la Terre, en particulier la précession. Ce déplacement lent vers l’ouest des équinoxes le long du plan de l’écliptique, résultant de la précession de l’axe de rotation de la Terre, fait que les équinoxes surviennent de plus en plus tôt chaque année sidérale. Un cycle complet de précession prend environ 25 920 ans, marquant la Grande Année.

Cette Grande Année peut être divisée en douze mois distincts ou Ères, chacun durant 2 160 ans et correspondant à l’une des constellations de l’écliptique, en particulier à un signe du Zodiaque. À partir de l’année 1950, la Terre et ses habitants sont entrés dans l’Ère du Verseau, également appelée l’Ère du Verseau ou la Nouvelle Ère. Cette compréhension des Ères du Monde semble avoir perduré tout au long de l’histoire, encodée dans le folklore et les constructions monumentales, ce qui continue d’inspirer l’admiration aujourd’hui.

Cette compréhension du cosmos qui est intégrée dans des structures anciennes telles que les pyramides de Gizeh implique une civilisation bien avancée pour son époque. Cette notion peut ne pas correspondre au récit traditionnel du progrès humain, mais elle correspond deplus en plus au corpus de connaissances mis au jour par l’archéoastronomie. Les connaissances avancées, comme en témoignent les techniques de construction et la compréhension remarquable des corps célestes, suggèrent l’existence d’une civilisation pré-diluvienne qui avait maîtrisé l’art de la mesure du temps astronomique.

Les ères astrologiques, telles qu’elles sont représentées dans la Grande Année et les Douze Maisons, fournissent une chronologie complète qui a été utilisée depuis des millénaires. Ces Ères du Monde ne sont pas seulement des vestiges du passé, mais elles possèdent un pouvoir prédictif, servant de calendrier céleste pour ce qui est à venir. La transition d’une ère astrologique à l’autre signifie à la fois un changement astronomique et une transition socioculturelle. Chaque ère a son caractère unique, influençant l’air du temps et l’évolution de l’humanité.

Il est fascinant de considérer que ces civilisations, situées à des milliers d’années dans notre passé, possédaient une compréhension du temps que nous commençons seulement à apprécier pleinement. Elles considéraient le temps non pas comme linéaire mais cyclique, marqué par la danse céleste des étoiles et des planètes. Il semble qu’elles comprenaient les rythmes inhérents du cosmos et la place de notre planète en son sein, une sagesse qu’elles ont codée dans leurs plus grands monuments.

Ce regard sur le passé sert non seulement de témoignage des réalisations de ces anciennes civilisations, mais il nous invite également à envisager l’avenir sous un nouveau jour. Alors que nous avançons davantage dans l’Ère du Verseau, nous pourrions découvrir que les connaissances détenues par nos ancêtres peuvent nous guider pour faire face aux défis et aux opportunités qui se présentent. Après tout, les anciens considéraient le cosmos non pas comme un vaste espace vide, mais comme une grande horloge céleste, un guide intemporel inscrit de la sagesse des temps passés, présents et futurs.

Le récit présenté ici a été simplifié pour faciliter la compréhension, mais chaque sujet mérite une exploration plus approfondie. Les futures publications approfondiront chacun de ces aspects, apportant plus de lumière sur la relation de nos ancêtres avec le cosmos.

Voir aussi

En savoir plus


  1. Merriam-Webster est un éditeur américain réputé et largement reconnu pour la production de dictionnaires et d’ouvrages de référence. Selon leur définition, la précession fait référence à la lente gyration de l’axe de rotation d’un corps en rotation autour d’une autre ligne d’intersection, créant un mouvement en forme de cône. Il est caractérisé par une rotation progressive qui forme un cône au fil du temps. Voir ici pour plus d’informations : précession (nom) | Merriam-Webster ↩︎

  2. La précession des équinoxes fait référence au mouvement cyclique des points des équinoxes le long du plan orbital de la Terre, causé par le décalage progressif de l’axe de rotation de la Terre, comme expliqué par Britannica, un éditeur d’encyclopédie renommé et fiable qui fournit des informations complètes et fiables sur un large éventail de sujets. Voir ici pour plus d’informations : précession des équinoxes | Britannica ↩︎

  3. Selon Merriam-Webster, le terme zodiaque a les définitions suivantes : a) Le zodiaque fait référence à une bande imaginaire dans la sphère céleste qui est centrée sur l’écliptique, englobant les trajectoires apparentes de toutes les planètes. Il est divisé en 12 constellations ou signes, chaque signe étant considéré comme s’étendant sur 30 degrés de longitude, et est couramment utilisé en astrologie. b) Le zodiaque peut également faire référence à une figure représentant les signes du zodiaque et leurs symboles correspondants, souvent utilisée dans les cartes ou illustrations astrologiques. Voir ici pour plus d’informations : zodiac | Merriam Webster ↩︎

  4. The Dawn of Astronomy - A Study of the Temple Worship and Mythology of the Ancient Egyptians (1894) ↩︎

  5. J.P. Lepre : The Egyptian Pyramids: A Comprehensive, Illustrated Reference (1990) ↩︎

  6. Progression of the Precession ↩︎

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